La mise en place de certaines mesures et normes sanitaires à la mi-mars ainsi que l’arrêt de plusieurs activités économiques ont contribué à l’augmentation du taux de chômage partout au pays. La crise du coronavirus frappe de plein fouet les entreprises, petites ou grandes, qui doivent adapter leurs protocoles afin de respecter les demandes du gouvernement en matière de santé publique.
Les entreprises et les commerces essentiels demeurent ouverts, mais ceux considérés non essentiels ont dû fermer leurs portes de façon temporaire. Cette fermeture a affecté plusieurs travailleurs. Certains ont été mis à pied pour une durée indéterminée, d’autres ont perdu leur emploi. Quelques-uns ont même été obligés de quitter leur emploi de façon volontaire afin de s’occuper des enfants ou d’une personne ayant des besoins particuliers.
La situation au Canada
Tout d’abord, si vous faites partie de ceux ayant perdu leur emploi en raison de la pandémie de coronavirus, sachez que vous pouvez contacter une agence de placement afin de retrouver un travail rapidement.
Le taux de chômage au Canada a atteint des sommets au mois d’avril dernier, soit 13 %. Le plus haut taux de chômage atteint au Canada remonte à décembre 1982 alors qu’il s’élevait à 13,1 %.
Selon Statistique Canada, le nombre de chômeurs a augmenté de 113,3 % au pays entre les mois de février et avril, pour atteindre 1 285 000 chômeurs.
Toutefois, c’est le Québec qui possède le plus haut taux de chômage pour cette période parmi toutes les autres provinces. Ce dernier s’élève à 17 %. En avril, le taux de chômage était de 18,2 % à Montréal, de 11,1 % à Toronto et de 10,8 % à Vancouver.
Il ne faut pas oublier que la province québécoise a mis en place des mesures drastiques de confinement afin de limiter la propagation du virus dans la population. Ces mesures ont contribué à l’augmentation de ces statistiques.
La situation aux États-Unis
Chez notre voisin du Sud, ce sont plus de 36,5 millions de personnes qui se sont inscrites au chômage depuis la mi-mars. Les États-Unis sont durement touchés par la crise de la COVID-19 alors que, selon l’université Johns Hopkins, on y recense près de 1 666 000 cas ainsi que près de 100 000 décès reliés à la maladie.
Le taux de chômage aux États-Unis s’est élevé à 14,7 % au cours du mois d’avril, son plus haut niveau depuis 80 ans. En février, le taux de chômage était à son plus bas depuis 50 ans, soit 3,5 %.
Le président américain Donald Trump souhaite relancer son économie le plus rapidement possible, malgré les mises en garde des experts. Il a notamment autorisé les états à débuter leur déconfinement s’ils le souhaitent. À ce jour, plus de la moitié des états ont commencé le processus de réouverture sur leur territoire.
Vers un déconfinement progressif
Alors que l’économie est tranquillement relancée et que certains commerces non essentiels peuvent rouvrir leurs portes, plusieurs travailleurs sont appelés à retourner au travail. Un déconfinement graduel s’amorce au Canada et au Québec, mais les gouvernements martèlent plus que jamais l’importance de respecter les consignes sanitaires : distanciation physique, port du masque, lavage des mains, etc.
Un retour à la normale prendra certainement plusieurs mois, mais en attendant, la population pourra reprendre certaines activités et habitudes de vie qui avaient, jusqu’à maintenant, été mises sur pause.